« La tête ailleurs »- nouvelle création de la Compagnie du Dagor

Par Collectif Overjoyed

« Avoir de l’imagination, qu’est-ce que cela veut dire ? » Création 2022 de Gwendoline Soublin, Compagnie du DagorDès 9 ans | durée 1h Voltairine, 70 ans, est à un tournant de sa vie. Hier, la Tour 53 a été détruite. Aujourd’hui, sur les ruines de la Tour, elle vient dire adieu à ses souvenirs d’enfance. Mais quelqu’une est venue au rendez-vous alors qu’elle n’y était pas conviée… C’est sa mère, qui lui apparaît sous ses traits de jeune femme, à l’époque où elle, Voltairine, était une petite fille. S’engage alors un ultime dialogue entre une mère, dont les pieds ont toujours été sur terre, et une fille, dont la tête est encore ailleurs, dans les nuages de l’imaginaire. À moins que ce ne soit l’inverse ? La virtuosité du presque rien : chaque spectateur est invité à imaginer, rêver le spectacle et les mots dans un dispositif tri-frontal sans décor. La Compagnie du Dagor réunit depuis 20 ans le trio artistique composé de Marie Blondel, Julien Bonnet et Thomas Gornet. Leurs créations questionnent la place de l’individu dans la société et les différentes manières et voies qu’il emprunte. Du 9 au 16 juillet 2022 à 10h10 au Totem – Scène conventionné d’intérêt national art, enfance, jeunesse / Avignon Festival Off / relâches dimanche 10, 17, 24 juillet 2022Totem, 20 avenue Monclar, 84000 Avignon Accompagnement communication et relations presse : Delphine Menjaud-Podrzycki / Collectif Overjoyed dmenjaud@overjoyed.fr

TIPS : WhatsApp dans la communication pour rester connecté à vos publics

Par Amélie Augis

WhatsApp Business, un nouveau canal de communication pour votre structure culturelle. La célèbre application de messagerie instantanée, communément utilisée dans un cercle privé, lance WhatsApp Business pensée pour les petites et moyennes structures.  Cette application permet de faciliter la communication avec les clients via la messagerie. Elle permet de créer un « Business Profile » réunissant toutes les informations importantes de l’organisation (photo, contact, horaires, adresse…), le contact pourra, à partir de cette fiche, vous répondre directement pour passer commande pour simplement échanger. Les fonctionnalités permettent d’enregistrer un message d’accueil et des réponses rapides, la messagerie sera ensuite organisée par thématique pour une meilleure gestion. WhatsApp Business, est donc pratique, simple et vous fera gagner du temps.  Plus-value :  + Partager les agendas et les temps forts rapidement+ Intégrer la billetterie et informer le public des changements d’horaires ou de date+ Gérer les réservations et les invitations des partenaires et des médias via la messagerie. 

Maintenir le lien avec ses publics en période de crise

Par Marie-Pierre Bourdier

Pour la plupart d’entre nous (les acteurs du secteur culturel et plus particulièrement des arts vivants), le confinement a surgi dans nos vies de manière brutale. Malgré les informations qui nous parvenaient depuis plusieurs semaines, chacun se voulait rassurant quant à l’impact possible sur nos vies quotidiennes et surtout sur la fin de saison. Pour les structures et bien plus encore pour les compagnies, et les artistes, les annonces de restrictions de rassemblements, puis de déplacements et enfin de confinement sont venues rapidement stopper l’élan engagé et les événements en cours.  Les contenus culturels essentiels à l’équilibre en période de confinement S’en est suivie une période nécessaire d’organisation et de gestion de l’urgence sociale et administrative pendant laquelle l’espace médiatique a été préempté par les poids lourds du secteur, et du digital, dont le personnel, la structuration et l’expertise permettaient de faire face à de telles situations de crise.  Aujourd’hui, le confinement est installé et nul ne sait réellement quand il prendra fin. Pendant cette période, bien que la situation ne soit pas égale pour tous (selon sa situation personnelle, sociale ou économique) nous savons aussi que tous les individus sont ultra-connectés et que pour 53 % des internautes interrogés par Hadopi, la consommation de produits culturels est même « la plus indispensable (hors travail) à leur équilibre ».  Dans ce contexte, pour certains acteurs du spectacle vivant, il est à la fois essentiel mais aussi utile de nourrir le lien avec les publics. Pour d’autres, il peut même être l’occasion de créer un lien nouveau avec des communautés dont l’attention est plus mobilisée pendant cette période. En effet, en raison de cette ultra connexion, nous pouvons interagir avec davantage de monde, c’est donc une réelle opportunité, de faire tomber les cloisons, de rendre accessible certains contenus.  Prendre le temps de la réflexion et privilégier le premier cercle au quotidien La priorité dans cette période est tout d’abord d’informer correctement les publics, par le biais des outils sociaux à disposition, à commencer bien entendu par l’interne. Être à l’écoute des situations et des besoins et des difficultés de chacun, inventer de nouveaux modes de travail, impliquer davantage lorsque c’est possible est prioritaire dans une telle situation. Non seulement pour gérer le quotidien mais pour préparer la sortie de crise qui sera longue.  Auprès des publics externes, la publication de communiqués réguliers sur l’impact des mesures sur les événements en cours, les propositions de contenus créatifs ou inédits et la création d’un dialogue participatif permettent de rassurer mais surtout de démontrer la capacité d’adaptation des organisations.  Les difficultés principales résident dans la définition du ton approprié à la situation et d’un rythme de prise de parole remis régulièrement en question, chaque semaine voire chaque jour, par l’actualité.  Préparer la sortie de crise Pour cela, il est nécessaire de prendre le temps de la réflexion et de la concertation. S’il est fondamental de ne pas disparaître des radars, il est au moins aussi important de ne pas se précipiter. Les crises nous poussent à réinterroger les fondamentaux de nos organisations. C’est donc l’occasion de travailler le fond et là encore de profiter du temps disponible pour questionner nos publics privilégiés et en priorité les partenaires institutionnels et les médias.  La multiplication des contenus créatifs proposés par les institutions en lien avec les artistes eux même est le témoignage de la capacité d’adaptation du secteur. Désormais, l’enjeu pour chacun va être de s’appuyer sur ce lien nouveau pour inventer l’après-crise. Illustration : Orchestre national de France / Opéra de Paris

Stupeur et confinement

Par Marie-Pierre Bourdier

Bien sûr, entreprendre dans la culture et le spectacle vivant, c’est risqué. Surtout quand on fait le pari de l’innovation sociale plutôt que celui de l’innovation technologique. Quand se greffe une crise économique et sociale, on se dit ça va être compliqué. Et lorsque se produit un événement aussi inédit que le Covid-19… Mais ce matin, après quelques jours de déception, de résignation, puis surtout d’organisation, c’est la détermination qui prime. Parce que, chaque minute, on constate l’extraordinaire vitalité, créativité et solidarité de tout un secteur : des médias qui ouvrent leur colonnes, des plateformes qui rendent accessibles leurs contenus, des artistes, danseurs et pédagogues qui offrent des trainings en ligne et des influenceurs qui contribuent à lister et relayer ces initiatives auprès du plus grand nombre (liste ci-dessous, qui sera actualisée au fil des jours). Parce que nos sociétés se sont déjà rendu compte à quel point on a besoin de ce mouvement vers l’autre, de cette poésie, de cette émotion partagée de manière collective, instantanée et unique. Alors, cette envie de nous mettre au service des structures, des compagnies et des artistes prend non seulement tout son sens mais surtout son utilité. Peut-être le « jour d’après » nous permettra-t-il à tous de réinventer le « vivre ensemble » en laissant une plus grande place à nos humanités et à ce que cette chère Cristina Comencini désigne comme « la seule et unique partie renversée de notre vie » ? D’ici là, nous avons déjà une formidable opportunité pour revisiter chaque jour les magnifiques productions existantes grâce au digital. Nous avons aussi la chance de pouvoir investir nos communautés qui auront besoin de garder le lien en dehors de toute actualité. Qui seront à l’écoute des histoires, des valeurs et des projets. Nous avons surtout ce nouveau pouvoir d’exploiter ce temps pour ralentir, réfléchir, (co)construire, faire des choix pour nous préparer au mieux à l’arrivée de l’été, qui reste pour nous, petites Cigales en temps de crise, la saison idéale pour nous refaire. Iniatives sympas du secteur Dans l’Oeil d’Olivier ouvre ses colonnes aux directeurs de structures Sceneweb propose à chaque artiste de donner des conseils de lectures, vidéos et activités L’Opéra de Paris met en ligne gratuitement ses spectacles Danse avec la Plume recense les contenus disponibles en ligne Crédit photo : Philippe Monpontet (PhilMyself)