SOBANOVA DANSE AWARDS # 7 : Finale publique pour les 8 jeunes espoirs sélectionnés 

Par Collectif Overjoyed

Depuis 7 ans déjà, SOBANOVA DANCE AWARDS soutient les espoirs de la nouvelle scène chorégraphique. Fondée par Sophie Amri et Barbara van Huffel – deux passionnées de danse, et portée par des professionnels reconnus – Sobanova s’engage dans l’insertion professionnelle et le plaisir de réunir grand public et public professionnel, à la découverte d’une danse dans tous ses états ! Le concours offre à une sélection de 8 compagnies émergentes, un temps fort de visibilité, une plateforme d’expression. Les jeunes artistes sont invités à partager leur travail sur un grand plateau, devant un large public, et en présence de professionnels (chorégraphes reconnus, programmateurs, directeurs de théâtre/festival).  Les 8 chorégraphes sélectionnés Après avoir reçu près de 140 demandes et examiné 50 dossiers éligibles,  Sophie Amri et Barbara van Huffel, les fondatrices et animatrices de l’association SOBANOVA, ont choisi les 8 chorégraphes qui présenteront leurs propositions artistiques devant le jury présidé par Carolyn Occelli, directrice du Théâtre de Suresnes – Jean Vilar  :  Jérémy Alberge – Cie Lamalo  Alizé Hernandez  Khaled Abdulahi – Cie Wild  Dylan Posseme – Cie Bamboo’s  Chichii & Jamson – Cie Kumo  Amel Khaeies – Cie Les Résilient.e.s  Sofiane Tiet – Cie Hiddo  Antoine Normand – Cie Luskan Le jury du 27 avril Cette année, les huit nouvelles compagnies émergentes en danse contemporaine présenteront leur création devant un jury lors de la finale publique qui aura lieu à la MPAA Saint-Germain. Jury présidé pour la première fois par Carolyn Occelli, Directrice du Théâtre de Suresnes – Jean Vilar.   Elle sera aux côtés de Christine Bastin, chorégraphe et directrice artistique de la Fabrique de la Danse, Abou Lagraa, chorégraphe et co-directeur artistique de la compagnie La Baraka-La Chapelle Annonay, Pierre-François Heuclin, directeur artistique du Festival Vaison Danses et parrain de l’association et Benoît Dissaux, directeur du Théâtre l’Olympia et du Festival Cadences d’Arcachon. Le lauréat du Grand Prix Sobanova bénéficiera d’un accompagnement personnalisé de l’association sur la saison suivante, de programmations rémunérées et de locations de studios. Chaque membre du jury décernera également son prix proposant ainsi un accompagnement sur mesure au talent de son choix. Le collectif Overjoyed accompagne l’association Sobanova dans la mise en œuvre de la campagne de communication et les relations médias du concours depuis 2019. Sobanova en images ★ Réservez votre place et devenez membre du jury

Opsis, la plateforme de streaming du spectacle vivant !

Par Collectif Overjoyed

Opsis TV devient Opsis, la plateforme évolue ! Elle déploie davantage son catalogue ; au spectacle vivant, s’ajoutent documentaires et courts-métrages.Elle continue d’engager un regard artistique singulier et pluriel, sur la société. Elle s’affirme comme un acteur culturel, une fenêtre grand ouverte sur la création vivante, en France !  Désormais le collectif Overjoyed accompagne l’équipe d’Opsis dans la conception de sa stratégie de communication et ses relations médias. Avec la crise de la Covid traversée, la culture a ­aussi ­dans ces temps confus connu de nouvelles pratiques, bousculé certaines fractures. OPSIS a fait partie des acteurs qui ont maintenu le lien, parfois même l’a initié, entre création vivante et public(s). « Opsis TV célèbre théâtre, danse et opéra avec un accès à 500 programmes en ligne, la promesse de moments… » Elle Magazine Aujourd’hui, OPSIS est plus actuelle que jamais. Elle enrichit et éditorialise son catalogue. Au théâtre, danse, opéra, elle propose à ses abonnés courts­ métrages et documentaires, avec toujours la volonté de mettre en commun un certain regard ­ sensible, artistique et pluriel ­ porté sur notre société. Déjà plus de 600 programmes au catalogue, 800 heures de contenus, 1 spectacle live par mois, 22k abonnés, 70 % de taux de conversion après un premier essai de la plateforme, 1 média avec des thématiques, des artistes mis en avant chaque mois… A découvrir sur Opsis Exclusivité Opsis Est-ce que j’ai une gueule d’Arletty ? Spectacle musical Molière 2020 de Johana Boyé. Qui de mieux qu’Arletty elle­même pour revisiter sa vie ? Ce soir, la voici maîtresse de cérémonie. Accompagnée de trois comédiens et d’un musicien, elle nous embarque chez elle à Courbevoie, puis au music­-hall, au théâtre, au cinéma, on traverse la Belle Époque, 14­18, les Années Folles, on chante, on danse, tout flamboie, un tourbillon de succès, une revanche sur son passé et une vie modeste, un seul guide : la liberté ! Et puis la Deuxième Guerre Mondiale éclate, et l’amour s’invite… La voici amoureuse, d’un officier allemand ayant sa carte au parti nazi… Est­-ce acceptable ? La liberté a­t­elle des limites ? A venir prochainement sur la plateforme Mon pays, ma peau, mise en scène de Lisa Schuster avec Romane Bohringer, Diouc Koma 1995. Nelson Mandela devient le premier président noir d’Afrique du Sud. Après d’âpres négociations, le pays choisit de s’engager sur la voie de la réconciliation nationale. Sous la présidence du charismatique Desmond Tutu, la Commission « Vérité et Réconciliation » sillonne le pays recueillant les témoignages. La Radio nationale demande alors à Antjie Krog, célèbre poétesse afrikaner, de couvrir quotidiennement les auditions de la commission. De reportage en reportage, à l’unisson de tout un peuple, elle fera elle aussi – au plus intime ­ l’expérience de la réconciliation. En bref Opsis, OPSIS, c’est une plateforme de streaming culturelle dédiée au spectacle vivant et à la création artistique, au service du tout public et du public professionnel. OPSIS, c’est : Un catalogue de 600 programmes (théâtre, opéra, danse, documentaires, courts métrages) accessible par abonnement à partir de 4,90€ par mois. Des dizaines de programmes accessibles en achat à l’acte, pour en profiter en streaming pendant 48h. Des nouveautés chaque semaine, des sélections hebdomadaires éclectiques pour éclairer différemment l’actualité, une thématique, un·e artiste… Un grand événement live chaque mois : afin de rendre la culture accessible à tous, quel que soit le territoire, OPSIS propose également chaque mois des retransmissions de spectacles en direct des plus grandes salles et festivals. OPSIS, c’est Décrypter / Divertir / Diffuser pour un plus grand partage de la culture bien vivante, quel que soit le territoire, et pour des regards toujours plus éveillés. À tester ! Contact presse: Delphine Menjaud-Podrzycki – delphine@menjaud.com

Sobanova Dance Awards #6 : Les espoirs de la nouvelle scène chorégraphique

Par Collectif Overjoyed

Les candidatures sont ouvertes ! Depuis 6 ans, SOBANOVA DANCE AWARDS soutient les espoirs de la nouvelle scène chorégraphique.Fondée par Sophie Amri et Barbara van Huffel – deux passionnées de danse, et portée par des professionnels reconnus – Mourad Merzouki en tête, Sobanova s’engage dans l’insertion professionnelle et le plaisir de réunir grand public et public professionnel, à la découverte d’une danse dans tous ses états ! Chaque année, le concours offre à une sélection de 8 compagnies émergentes, un temps fort de visibilité, une plateforme d’expression. Les jeunes artistes sont invités à partager leur travail sur un grand plateau, devant un large public, et en présence de professionnels (chorégraphes reconnus, programmateurs, directeurs de théâtre/festival). Avant le grand show et les Prix décernés le 10 juin prochain au Carreau du Temple, avis aux compagnies émergentes qui souhaitent déposer leur candidature et tenter les Sobanova Dance Awards. Il est possible de déposer les candidatures jusqu’au 18 avril. Le jury du 10 juin au Carreau du Temple Cette année, huit nouvelles compagnies émergentes en danse contemporaine et fusion présenteront leur création devant un jury à nouveau présidé par Mourad Merzouki, Directeur du Centre Chorégraphique National de Créteil. La finale publique aura lieu au Carreau du Temple. Sandrina Martins, Directrice Générale du Carreau du Temple, rejoint l’équipe du jury composé de Sylvie Roger, Responsable Mécénat et Partenariats de la Caisse des Dépôts, Christine Bastin, Chorégraphe & Directrice artistique de la Fabrique de la Danse, Abou Lagraa, Chorégraphe et co-Directeur artistique de la compagnie La Baraka-La Chapelle Annonay, et Pierre-François Heuclin, Directeur artistique du Festival Vaison Danses et parrain de l’association. Le lauréat du Grand Prix Sobanova bénéficiera non seulement d’un financement mais aussi d’un accompagnement personnalisé de l’association sur la saison suivante. Chaque membre du jury décernera également son prix proposant ainsi un accompagnement sur mesure au talent de son choix. Le collectif Overjoyed accompagne l’association Sobanova dans la mise en oeuvre de la campagne de communication et les relations média du concours depuis 2019. Retour en vidéo sur la #5 édition 2021 Lauréate Amalia Salle Présidée par Gérard Guénébaut, Sobanova est une association régie par la loi du 1er juillet 1901, qui accompagne les jeunes talents depuis plus de 10 ans et offre une plateforme de diffusion à travers des événements propriétaires (Concours, scène ouverte, carte blanche de chorégraphes). Animée par Sophie Amri et Barbara van Huffel, duo de passionnées, et parrainée par Pierre-François Heuclin, Directeur artistique du Festival Vaison Danses, l’association soutient et valorise les talents émergents et les aide à diffuser leurs œuvres. Le concours bénéficie du soutien du Mécénat de la Caisse des Dépôts. Demande du règlement du concours à cette adresse : concours@sobanova.com

Vidéodanse : le regard de Clotilde Amprimoz (ChoréActif)

Par Céline Allais

L’art chorégraphique a toujours entretenu un rapport étroit avec la vidéo. Il se propage et se partage aujourd’hui sur nos écrans, donnant à la danse une nouvelle visibilité. Loin d’être une “simple” captation d’une performance, la vidéodanse est une forme artistique à part entière, tout comme le “Tanztheater” (danse-théâtre) n’est pas du théâtre dansé ou de la danse théâtralisée. Overjoyed accompagne certain·e·s de ses représentant·e·s et partage avec vous leur regard sur cet art en plein renouveau. Rencontre avec Clotilde Amprimoz, pionnière dans la discipline : artiste audiovisuelle, réalisatrice, directrice artistique, elle a fondé il y a dix ans l’association ChoréACtif, basée à Clermont-Ferrand (63), qui développe nombre de projets interdisciplinaires mêlant danse et cinéma. La danse, Clotilde est tombée dedans quand elle était petite : classique, jazz, contemporain…  jusqu’à une blessure qui la fait passer de pratiquante à spectatrice. Étudiante à Paris en Histoire et Histoire de l’art, elle se met à fréquenter assidûment, passionnément les salles de spectacle et décide de se réorienter dans un cursus universitaire de danse à Paris 8. Elle décroche un stage puis des missions régulières au Centre National de la Danse (CND) et, de rencontres en projets, s’essaie à la vidéo. Le début d’un parcours pluri et transdisciplinaire, mêlant intimement danse et vidéo, documentaire et poésie, recherche et engagement. Bonjour Clotilde, comment as-tu découvert la vidéodanse ? Entre ma pratique personnelle, mes études et mes missions au CND, j’étais immergée dans le milieu de la danse. Grâce à ma bourse d’études, je me suis équipée d’une caméra et j’ai commencé à filmer les amis danseurs qui m’entouraient. Mon cursus final à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales) a nourri un regard quasi-ethnographique. J’ai réalisé un premier documentaire sur la danse et la musique particulières de Tsiganes d’Edirne (Turquie), puis obtenu quelques commandes, notamment pour le Musée national de l’histoire de l’immigration, autour de la danse et l’immigration. De tournages en festivals, j’ai participé à la première édition du festival de vidéodanse de Bourgogne, à la dimension déjà internationale, en 2010. J’ai alors découvert un réseau de réalisateur·rice·s et danseur·se·s intéressé·e·s par ce lien entre image et danse, avec qui j’ai gardé des liens. D’une part, ma sélection dans des projets européens/internationaux a conforté mon goût pour la découverte de l’ailleurs et élargi mon réseau international ; d’autre part les projets artistiques ou spectacles vivants résolument territoriaux portés par ChoréACtif sont très importants pour moi pour travailler in situ avec les personnes et les lieux que je fréquente au quotidien, pour “prendre racines”. Qu’est-ce qui t’attire particulièrement dans la vidéodanse ? J’ai été très influencée par le cinéma burlesque, j’ai d’ailleurs fait un mémoire sur Playtime de Jacques Tati, cette danse du quotidien, cette esthétique à la fois très exigeante et légère. J’aime également les artistes tels Lloyd Newson (DV8 physical theater), engagé socialement, qui s’intéresse aux « invisibles ». À Clermont-Ferrand, où j’ai choisi de m’implanter pour travailler le local, le territoire est urbain mais aussi très rural. J’ai à cœur de valoriser les métiers, la mémoire individuelle et collective, cette dimension patrimoniale immatérielle qui doit se transmettre. C’est peut-être justement pour garder une trace de cet éphémère, mais aussi l’interpréter différemment, que j’aime la vidéodanse. Le cinéma a un pouvoir sur l’imaginaire, une charge émotionnelle sur le public : inconsciemment, par l’image, on peut rendre accessible ce qui est prétendument inaccessible – comme la danse, réputée “pour les spécialistes”. Au départ, ce n’était pas volontaire : j’avais cet outil magique qui me permettait de la rendre moins éphémère, de donner un regard et une interprétation d’un spectacle ou d’une personnalité. Les premiers spectacles que j’ai filmés, je voulais tout montrer, tous les détails ! J’ai appris au fur et à mesure, instinctivement, grâce aussi à mon bagage culturel (histoire de l’art). Aujourd’hui, après avoir vu un spectacle et cerné son propos, j’essaie de saisir ce qui est important à mettre en lumière, et ça oriente ma façon de filmer : choix de plans de coupe particuliers, un détail, des regards entre les interprètes, une respiration… Tout ce qui va donner du sens pour la lecture du spectacle. Le montage est très important également. Qu’est-ce qui différencie, selon toi, une vidéodanse d’un clip ?  J’ai l’impression qu’actuellement, la danse est un peu un outil esthétique, utilisé pour rendre “jolies” une scène, une musique… Pour moi, une vidéodanse, c’est avant tout un regard artistique, humain, subjectif, sur un sujet ou sur un spectacle. C’est donner son interprétation et sa vision, c’est s’engager et prendre des risques artistiquement. J’essaie de mettre en valeur des sujets sociaux qui m’interpellent ou des œuvres, et l’humain derrière tout ça. Et de choisir la meilleure façon de “raconter” cette histoire, même si ce n’est pas forcément narratif. Ce qui m’importe, c’est le fond, et la forme doit exprimer au mieux ce fond, et rester complètement libre et personnelle à chacun. Quelles sont tes influences et inspirations, en vidéodanse ou dans d’autres domaines ? Outre Tati et DV8 que j’ai déjà cités : Peter Greenaway, Akram Khan, Meg Stuart, les ballets C de la B, l’art populaire et les arts premiers ; le Decouflé des débuts : cette chorégraphie par le visuel, m’a influencée, tout comme la danse in situ de Julie Desprairies ou d’autres chorégraphes ; j’aimerais collaborer avec un réalisateur hongkongais, Maurice Lai, que j’ai rencontré en 2010. Pour résumer, le ludique-poétique du cinéma burlesque ou Decouflé, le social qui touche l’âme dans des documentaires de création de Johann Van der Keuken, Alain Cavalier ou Nicolas Philibert. Puis viennent nourrir tout ça les arts dans l’espace public, l’urbanisme, l’anthropologie, les recherches sur le corps en lien à son environnement, les connexions entre tous ces domaines. Quel regard portes-tu sur l’explosion de la vidéo comme mode de diffusion de la danse aujourd’hui ?  Je suis très contente que les gens soient sensibles à cette forme d’art. Mais comme pour tout effet de mode, je m’en méfie aussi un peu, parce que, si ça peut faire émerger des talents,…

« Les derniers Enfants du Causse » : la nouvelle vidéo-danse de Fu LE (Cie Tetrapode)

Par Céline Allais

Depuis près d’un an, Overjoyed accompagne et soutient la Cie Tetrapode, fondée par le chorégraphe multidisciplinaire Fu LE, dans la production et la diffusion de son travail – notamment Co-pulation, création 2019 coproduite par le Théâtre du Kremlin-Bicêtre. En parallèle de ses pièces pour la scène, la vidéo est au cœur de la recherche chorégraphique de Fu LE. Après le succès international de sa vidéo-danse Mass, plan-séquence de 10 minutes avec une quarantaine de danseurs amateurs, présenté dans plus de 70 festivals, un nouveau court-métrage, issu d’une résidence-mission dans le cadre des Ateliers Médicis, s’apprête à voyager de par le monde : Les derniers Enfants du Causse. À travers ce nouveau plan-séquence, Fu LE réaffirme sa maîtrise du genre et met en scène une vingtaine d’élèves de CM1-CM2 d’une école rurale du Lot (46) vouée à fermer. Le scénario est inspiré du récit d’un conteur et de discussions collectives avec les enfants. Au premier semestre, des sessions d’écriture et des ateliers chorégraphiques menés en extérieur, sur les hauts plateaux du Lot, ont permis aux jeunes danseurs de « s’approprier leur territoire sous d’autres perspectives, en abordant les questions d’identité, d’authenticité et de solidarité ». Au terme de ces séances de travail faisant appel à l’imaginaire et stimulant la confiance, et après un filage in situ, le tournage s’est déroulé sur deux jours en juin 2019. La co-construction de la composition chorégraphique avec les enfants donne une spontanéité touchante à leurs mouvements, accompagnés au plus près par la caméra mobile. Dans des décors naturels semi sauvages et une lumière onirique travaillée, ce « documentaire expérimental », entre documentaire, fiction et film d’art, se veut le témoignage métaphorique de la fin d’une époque, la transposition poétique d’enjeux sociétaux et historiques d’actualité : désertification des campagnes, conflits entre traditions et modernité, mémoire d’un patrimoine… L’école a définitivement fermé ses portes en juillet 2019, quelques jours après la fin du tournage. Les derniers Enfants du Causse a commencé sa « carrière » en festival en remportant le prix de la meilleure cinématographie au Geelong International Film Festival (Australie) en décembre 2019. Il sera entre autres projeté au Short Waves Festival (Pologne) en mars et à Ethnografilm à Paris, au Théâtre Lepic, en avril. Et ce n’est que le début d’une longue aventure. Nous lui souhaitons le même accueil que Mass ! Les derniers Enfants du CaussePublic concerné : 17 élèves de CM1-CM2, école de Saint Martin-Labouval (46)Produit par Imagista, les Films du TexMex et TetrapodeAvec le soutien de la Région Occitanie, du Ministère de la Culture (dans le cadre des Ateliers Médicis – Création en Cours), du Fonds Musical pour l’enfance et la Jeunesse, de la SPEDIDAM. Photos : Imagista cie-tetrapode.com Vous souhaitez être accompagné·e dans la communication sur votre projet ?

Nach, la personnalité krump 2020

Par Delphine Menjaud-Podrzycki

Overjoyed est tombé sous les charmes intenses du krump et d’une de ses grandes figures hexagonales : Nach. En 2020, découvrez, osez même vos premiers pas sacrément krumpés. La chorégraphe et interprète Nach, au parcours atypique, a succombé au krump, non dans la rue, mais au cinéma, en 2005, devant le documentaire de David LaChapelle RIZE. Quelques années plus tard à Lyon, elle rejoint une fam (ou famille en langage krump). Elle sera à son retour à Paris une des interprètes historiques de l’Éloge du puissant royaume de Heddy Maalem, l’un des premiers à mettre le krump sur scène. Elle nourrit sa danse plurielle de rencontres, de voyages d’étude, Los Angeles, Japon… Aujourd’hui chorégraphe et interprète, son désir de transmission, propre au krump, reste intact. Portrait sensible et ouvert à toutes les danses, à toutes les cultures, à tous les genres. À voir, rencontrer, suivre dans le cadre du Cycle « Sakré Krump ! » porté par la MPAA, Maison des Pratiques Artistiques Amateurs : Mardi 21 janvier | 19h30 | MPAA/Saint-Germain, avec le Festival Faits d’hiverBELOVED SHADOWS de et avec Nach Électron libre du krump, Nach s’aventure, au gré de ses intuitions et de ses rencontres, dans une recherche du geste qui transcende les codes et les cultures. Dans son premier solo très repéré Cellule, elle repoussait les limites de l’enfermement. Ici, elle met son corps à l’épreuve douce et amère, lumineuse et obscure, du désir, des désirs. Un face-à-face rouge néon qui interroge la féminité et au-delà.Suivi deC’EST TOI QU’ON ADORE avec Alexandre Fandard & Leïla Ka À corps tendus, elle et lui, infiniment, s’enlacent, jusqu’à se confondre, pour le meilleur et le pire.Tarifs 15€, 10€, 5€Plus d’informations Vendredi 24 janvier | 19h30 | MPAA/La CanopéeRENCONTRE : APÉRO-DÉCOUVERTE avec NachEntrée librePlus d’informations Samedi 25 & dimanche 26 janvier | 14-17h | MPAA/La CanopéeATELIER DÉCOUVERTE [TOUT PUBLIC]À LA DÉCOUVERTE DU KRUMP avec NachTarifs 20€, 10€(complet)Plus d’informations Du 10 février au 27 juin | MPAA/La CanopéeATELIER DE CRÉATION SACRE 2.020, chorégraphie Nach[appel à des danseur·euse·s amateurs]Le Sacre du Printemps accompagne depuis longtemps Nach. Elle le décrit comme un terrain d’exploitation du krump évident aussi bien pour les initiés que les non-initiés, tant les concordances entre cette oeuvre majeure du XXe siècle et cette niche du hip-hop, très ritualisée et théâtralisée, sont grandes. Rituels et personnages, voilà les deux piliers de cet atelier de création d’un Sacre nouveau, et héritier à la fois, qui sera présenté au public par 25 amateurs au plateau : 23 mai à La MPAA lors de ses Remontantes, sorties de printemps + 27 juin à June Events(complet)Plus d’informations Facebook @Nach_Keep_OnFacebook @maisondespratiquesartistiquesamateurs

La danse hybride et (méta)physique de Tarek Aït Meddour, Cie Colégram

Par Céline Allais

Depuis septembre, Overjoyed accompagne la compagnie Colégram, fondée par Tarek Aït Meddour, dans sa communication auprès de ses différents publics. C’est lors du SOBANOVA Dance Awards, en avril 2019, que nous avons découvert le travail engagé de Tarek Aït Meddour. Lauréat de l’édition 2018, il venait présenter, hors concours, et en clôture de la soirée, un extrait de sa création en duo avec Pauline Journé : Tawam. Séduits par cet univers très physique, où la sensualité est liée à une forme de fébrilité, où la tension alterne avec l’abandon, nous avons initié la collaboration en accompagnant la communication autour de sa création RÉSISTER, présentée avec succès au Théâtre de Nevers le 26 octobre dernier. Overjoyed a également réalisé le site de la compagnie, lancé en janvier : cie-colegram.com Tarek Aït Meddour Tarek Aït Meddour est un chorégraphe nourri de multiples influences qui l’ont conduit à façonner une danse hybride, émotionnelle et engagée. Tarek Aït Meddour est un chorégraphe au parcours riche de multiples rencontres et d’enseignements exigeants qui l’ont conduit à façonner une danse précise et métissée. Issu des arts martiaux, il se forme à l’école nationale des Arts de Créteil puis à l’Académie internationale de Danse de Paris. Après des débuts à l’Opéra de Paris aux côtés de Laurence Fanon, au théâtre du Châtelet avec Robert Carsen, puis avec Kim Brandstrup au Royal Opera de Londres, il intègre le CCN de Nantes sous la direction de Claude Brumachon et Benjamin Lamarche. Il collabore ensuite avec les compagnies KH Karim Khouader, Black Sheep, Makiato, Ezio Schiavulli, et rencontre le travail de Giuliano Peparini et de Benoît Swan Pouffer. Plus récemment, il intervient sur la création de l’opéra baroque Alcione, auprès de Raphaëlle Boitel, à travers le théâtre physique mêlé aux arts du cirque.Il travaille également sous la direction de Philippe Giraudeau à l’Opéra de Paris et au Théâtre des Champs-Élysées. Par ailleurs, avec Cécile Combaret et Sarah Perret Vignau, il co-fonde “FMR“, festival international de danse contemporaine à Arles. Ses créations actuelles En 2018, fruit de la collaboration artistique avec Pauline Journé, le duo TAWAM est lauréat du concours SOBANOVA présidé par Mourad Merzouki et Abou Lagraa. Actuellement en résidence, ils joueront la première au Quai 3 (Le Pecq, 78) le 20 mars. Sa deuxième création, RÉSISTER, soutenue par la Caisse des Dépôts et l’AFAC, est une pièce chorégraphique pour 8 danseurs qui « interroge les différents visages et états de la résistance, dans sa dimension humaine, quantique et métaphysique », sur une musique du compositeur Jasser Haj Youssef. Initialement pensée en 2014 pour un format court avec 16 danseurs, elle a été filmée en slow motion par le photographe et réalisateur Philippe Monpontet. La vidéo a rencontré un formidable succès public sur les réseaux sociaux avec plus d’1,7 millions de vues sur Viméo. Entre deux projets, Tarek travaille également sur LE BAL, création 2020-2021 avec Mehdi Baki, Saïdo Lehlouh et Karim Khouader. Vous souhaitez être accompagné·e dans la communication sur votre projet ?

Cie Tetrapode : questionner les transformations sociales liées à l’urbanisation

Par Marie-Pierre Bourdier

Née à Taiwan en 2015, parisienne depuis 2017 pour développer ses projets chorégraphiques en Europe, la compagnie Tetrapode mène une recherche fondamentale sur l’origine du mouvement. Son univers se caractérise par l’âpreté des gestes, un humour noir et une forte dimension plastique insufflée par le chorégraphe Fu LE, également plasticien (Arts Appliqués en sculpture) et vidéaste. Chaque création débute par une étude anthropologique spécifique pour ensuite détourner les repères spatio-temporels, les matériaux et les techniques. La compagnie se veut un laboratoire de recherche poétique sur la place de l’homme dans la société, le processus de création, avec pour objectif l’élaboration de spectacles de danse, mais également de formes pluridisciplinaires incluant la vidéo et la performance. Fu LE, chorégraphe éclectique Formé à la sculpture aux Arts Appliqués, il apprend les techniques de marionnettes avec A. Recoing pour mettre en scène ses sculptures. À Buenos Aires, il se consacre au théâtre corporel avant d’intégrer la Cie junior Le Marchepied à Lausanne, où il travaille avec M. Berrettini et P. Harsch. Il revisite alors sa pratique de plasticien à travers l’expérience sensible du corps dansant, et découvre en autodidacte la vidéo qui lui permet de témoigner de sa recherch par des expositions, notamment au CCNO – Josef Nadj. Fu LE évolue actuellement à la lisière entre danse et sculpture. Il poursuit sa recherche à Taïwan, questionnant les transformations sociales liées à l’urbanisation. En 2018, il reçoit le prix Beaumarchais pour l’écriture en danse. Son objectif est d’unir ses acquis plastiques à l’intimité du corps. L’accompagnement d’Overjoyed Overjoyed accompagne la Cie Tetrapode dans l’administration de production et la diffusion de ses projets chorégraphiques, particulièrement la nouvelle création Co-Pulation. Co-Pulation Co-Pulation est une chorégraphie pour danseurs et pantins, mêlant danse contemporaine et aérienne à la manipulation d’objets. La pièce s’attaque au désir d’absolu et de véracité qui mène ou perd chaque individu, en s’appuyant sur certains écrits de Borges qui, à travers une recherche littéraire d’authenticité, évoquent de vains artifices – miroirs, masques ou encore la copulation – pour approcher l’idée de reproduction à l’identique. Première le vendredi 24 mai 2019, à l’Ecam – Théâtre du Kremlin-Bicêtre dans le cadre de la Biennale Internationnale des Arts de la Marionnette. Interprètes, équipe et musique : Chorégraphie : Fu LE Interprètes : Claire Chastaing, Lola Lefevre, Roxane Ouazana Composition musicale : Harun Bayrakatar Création Lumières : Céline BalestraCostumes : Candice Besserve Construction marionettes : en cours Diffusion : Overjoyed Partenaires : Partenaires financiers : ECAM – Théâtre du Kremlin-Bicêtre / Beaumarchais-SACD / SPEDIDAM Résidences : Dance Limerick, R.E.D., La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne, Théâtre de l’Oulle, ECAM – Théâtre du Kremlin-Bicêtre, Château de Monthelon, Le Silo, La Mue – Karine Saporta, La Ménagerie de Verre. Accompagnement : La Fabrique de la Danse, Danse Dense, Le Croiseur https://www.cie-tetrapode.com/ Photo du bandeau © Sudesh Adhana – Tous droits réservés

« Forges » : valoriser le patrimoine immatériel

Par Marie-Pierre Bourdier

Forges est un projet artistique transdisciplinaire de valorisation du patrimoine matériel et immatériel. Depuis 10 ans, l’association ChoréActif porte le travail de Clotilde Amprimoz, chorégraphe de l’image, associée régulièrement à la chorégraphe Lisa Robert. Issue d’un cursus universitaire pluri-disciplinaire à Paris 8, elle est lauréate du prix européen Métamorphoses. Elle met sa créativité au service de projets ambitieux et sensibles, comme par exemple la série de films Homo Laborans (2011-2018, portraits de travailleurs), auto-production de l’association qui valorise le patrimoine matériel et humain de manière poétique.  Dans la prolongation du projet mené à Thiers entre 2016 et 2018, Forges est une nouvelle étape dans le travail de recherche de création et de médiation de la compagnie. Il s’étend aux forges industrielles qui façonnent et animent les territoires de la Communauté de communes Thiers, Dore et Montagne, Loire-Forez Agglomération et St Étienne.  Le projet repose sur la création in situ de performances et de portraits vidéo traitant de l’homme au travail et de la transmission du patrimoine immatériel sur un territoire, avec deux artistes associées, une réalisatrice et une chorégraphe.  L’objectif de ce projet de film est triple : créer du lien social et artistique afin de favoriser les rencontres entre les « travailleurs de l’usine » et le grand public (habitants, scolaires, retraités) ; valoriser les savoir-faire et les métiers, donner un accès à la culture et à la création artistique aux jeunes en formations et aux ouvriers ; transmettre différents types de mémoires et en construire d’autres (à travers des savoirs, des souvenirs, des sensations, des émotions). L’accompagnement d’Overjoyed Overjoyed accompagne l’association ChoréActif dans l’administration de production et la diffusion des projets. www.clotildeamprimoz-choreactif.com

« Entrelacés » : explorer ses identités multiples

Par Marie-Pierre Bourdier

Entrelacés est un spectacle du chorégraphe d’origine roumaine Daniel Pop, composé de cinq pièces chorégraphiques et visuelles sur le thème de la construction identitaire. Cette création évolutive explore dans une alternance rythmée de solos et de duos, nos identités multiples, culturelles, religieuses et sexuelles. Celles dont on hérite, et celles que l’on construit, celles que l’on peut vivre et celles que l’on étouffe, celles que l’on découvre. Entrelacés nous interroge aussi sur les rapports de soumission à l’autre, à la société et à l’histoire et sur la capacité de chacun à sortir de la domination pour affirmer sa liberté.  Les différentes pièces associées à un mapping visuel de Luis Fabrega nous emportent dans un univers esthétique riche des nombreuses influences artistiques et culturelles de Daniel.  « Mon parcours de l’Est à l’Ouest m’a obligé à m’adapter, à écouter, à découvrir et surtout à me battre pour affirmer mon envie de danser. J’ai toujours eu le besoin de passer des messages à travers le mouvement en dehors des règles et des carcans de l’institution. » Daniel Pop Entrelacés est un récit d’apprentissage dans lequel chacun peut se retrouver et même peut-être participer… L’accompagnement d’Overjoyed Overjoyed a soutenu la promotion des 10 représentations de la première version du spectacle au mois d’octobre 2018 au Théâtre Clavel (Paris 19e). Chorégraphie : Daniel Pop Interprètes : Alexia Pau et Daniel Pop Création visuelle et musique : Luis Fabrega Costumes : Hisako Tanaka  Production : Mattei corporation/ 4everfilms  Photos : Anne-Sylvie Bonnet. Tous droits réservés.